Je ne crois pas
Il arrive un temps dans la vie ou l’on se pose de grandes questions existentielles. D’où est-ce que je viens? Pourquoi suis-je né? Où irais-je après ma mort? Ma vie a-t-elle un sens? Si oui, quel peut être le sens de ma vie sur terre? Si non, pourquoi suis-je encore vivant?
Autant de questions auxquelles tout homme est appelé à poser un jour ou l’autre. L’ambiguïté de l’existence humaine nous met sans cesse devant des paradoxes. La naissance, la vie et la mort, le chaud et le froid, la souffrance et le bonheur, le bien et le mal, la peine et la joie, la paix et la guerre.
Nous sommes tout le temps tiraillé par ce que nous voulons être et ce que la vie nous donne d’être. Nous acceptons et nous refusons en même temps le déroulement des évènements de notre vie. Nous savons que nous devons et nous allons tous mourir un jour, mais lorsque nous perdons un membre proche nous n’acceptons pas aussi facilement la réalité de sa disparition. Notre existence est construite sur des paradoxes.
Les paradoxes de la vie suscitent en nous un certain nombre de questions essentielles: La vie mérite t-elle d’être vécue? Pourquoi suis-je né dans ce monde qui nous offre joie et peine, bonheur et souffrance? D’autres personnes sont nées et sont déjà mortes, pourquoi est-ce que moi je suis encore en vie? Qu’ai-je fait pour rester encore en vie?
Si une réponse me vient du fond du cœur alors je peux me poser cette autre question: Quel est le but de mon existence sur terre? En d’autres termes quelle est ma raison de vivre, le projet de vie dans lequel je suis embarqué? Toutes ces questions nous amènent à nous rendre compte que nous ne sommes pas sur terre par le simple fait du hasard. Notre vie n’est pas vide de sens.
Il y a bel et bien en nous une motivation profonde qui nous pousse à nous accrocher à la vie. À mon humble avis, je pense qu’avoir la Foi en quelque chose de plus grand, lorsqu’on se penche sur le sens profond de la vie nous aide énormément à continuer à avancer, même lorsque nous nous sentons perdu face à tous ces questionnements existentiels.
Et j’ai cette belle image qui me vient à l’esprit et qui m’aide énormément lorsque je n’arrive pas à trouver un quelconque soulagement à toutes ces questions qui me martèlent l’esprit.
Imaginez un foetus dans l’utérus de sa mère. Plus les semaines passent et plus il prend de l’expansion. Son corps se développe au fil du temps et il commence à se poser ces questions. Pourquoi mes bras allongent ici dans cet espace restreint ? Je n’ai rien à saisir… à quoi peuvent bien t-ils me servir ? Et puis pourquoi mes deux jambes deviennent-elles aussi grandes et longues ? Aujourd’hui, mes paupières se sont ouvertes et je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je peux voir à l’extérieur de moi, ce qui m’entoure… mais pourquoi ai-je donc le don de la vue ? Il n’y a rien à voir ici.. que du liquide dans lequel je flotte et une lueur assez sombre…. Pourquoi cette bouche ? Cette langue qui se développe ? Je n’ai pas besoin de manger, de parler, de rire ou de crier ? À quoi ça peux bien me servir ? Mais pourquoi ce changement en moi, pourquoi je ne reste pas comme j’étais ? Pourquoi je me transforme si à l’extérieur de moi rien ne semble se transformer ?
Vous avez compris alors que le foetus qui n’a pas la conscience d’une vie future, en dehors de ces 40 semaines de gestation, ne comprends pas le sens de sa vie présente, de ce qu’il est et dans quel but il se transforme. Il ne comprends pas que viendra une vie future ou il pourra se servir de tout ce qui se développe chez lui avec le temps et de toutes les transformations nécessaires qu’il perçoit un peu comme quelque chose qu’il subit…
Et si nous faisions confiance à plus grand ? Et si nous faisions confiance au grand plan ? Ne sommes-nous pas, en profonde transformation constante pour une vie future ? Et si après avoir vécu à l’utérus de notre mère, nous serions en train de vivre à l’utérus de la vie pour une future naissance à une autre forme de vie ?
JUST BE ! 💙💙💙
Et le monde s’ajustera !