La vie n’est que le reflet des couleurs qu’on lui donne
Il y a des journées qui au départ, tout semble vouloir mal aller. Les reproches de mon amoureux ! Le facteur qui dépose ce chèque attendu depuis si longtemps dans une autre boîte aux lettres que la mienne. Arrivée au bureau, je réalise écoper, encore ne fois, des dossiers épineux que mes collègues ne veulent pas traiter. Me voilà assez tôt de me ranger dans le camp des victimes, bien persuadée qu’au final, ça n’arrive qu’à moi.
Avez-vous déjà eu cette sensation de ne pas arriver à contrôler les événements ? Si oui, c’est le processus de victimisation qui s’installe graduellement en vous, ayant comme grand défi de vous pousser à faire vos propres choix et à les honorer. Défi de taille, je vous l’accorde.
Dans le processus de victimisation, il y a tout un ensemble de mécanismes qui se mettent en place. Dans cette journée décrite ici haut, petit à petit nous voilà à percevoir le monde environnant avec un miroir déformant où les autres et les nombreuses situations vont contribuer à mon mal-être. Un phénomène qui s’accompagne, bien entendu, d’un niveau de stress très élevé. La sensation de subir ma vie domine, entraînant toute une série de frustrations et d’un sentiment d’insécurité grandissant.
Ça commence souvent à la maison (le conjoint n’est jamais content, un parent exigeant, etc.). La principale préoccupation d’une personne se sentant victime est d’essayer de répondre aux désirs des autres. Faire plaisir passe au premier plan, au détriment bien sûr de ses propres besoins. La victime est toujours d’accord et souvent partante. Elle dis non avec difficulté, voire pratiquement jamais. Sa vie est vouée aux désirs des uns comme des autres avec une sentiment de malaise chronique grandissant et la sensation loufoque de ne jamais en faire assez. Donc, elle en fait trop ! L’anxiété se pointe. Le désir de toujours répondre aux attentes des autres repose sur la peur de perdre l’amour, d’être rejetée ou abandonné.
Comprendre que nous sommes à la source de tout ce qui se présente à nous dans notre vie, n’est pas évident mais primordial pour se sortir de ce sentiment de victimisation grandissant.
Nous seuls pouvons décider de ce que nous voulons bien vivre. Nous sommes les artistes, les créateurs. C’est nous qui choisissons nos couleurs. Plus vite nous accepterons ce concept de responsabilité, plus vite nous arriverons à choisir avec parcimonie des couleurs qui reflètent réellement ce que nous désirons vivre.
La clé réside donc dans la prise de conscience que l’on peut vivre autrement. Dans la vie de tous les jours, s’efforcer de modifier certaines attitudes, en particulier autour de la violence des non-dits, peut être guérissant. Car en se taisant continuellement, on court le risque d’accumuler de la colère, qui à la longue finira par se muer en agressivité et risquera de se retourner contre soi-même.
Dorénavant, quand un ami vous appellera pour que vous lui rendiez encore service ou que votre femme de ménage vous grignotera un quart d’heure de plus , dites-lui que vous n’êtes pas d’accord ! Exprimez-vous. Osez être vrai et vous respecter.
En ce qui concerne la sphère de l’intime, cessez de se comporter en victime commence par verbaliser ses ressentis. Dans tous les cas, le changement réside à communiquer autrement, à réaménager son relationnel et aussi à provoquer des ruptures. L’important est d’accepter d’y réfléchir et le prendre comme une occasion de voir plus clair en soi ! Pour enfin arriver à choisir ses propres couleurs, pour dessiner son histoire.
Et si nous transformions, dès aujourd’hui, nos vies ? Choisissons nos couleurs et dessinons avec joie une réalité qui nous ressemble réellement.
Harmonisons nos créations, la vie n’est que le reflet des couleurs qu’on lui donne !
JUST BE ! 💙💙💙
Et le monde s’ajustera !