Chaud, froid, pluie, vent, maladie

Tellement ! Pas assez de traverser les soucis quotidiens,  comme si nous étions sur la corde raide,  que nous les traversons avec encore plus d’amplitude en imaginant une pluie torrentielle pour la traversée.  Nous donnons tellement de pouvoir à nos soucis en les laissant occuper toute l’espace dans notre esprit, en les anticipants, en s’inquiétant et en nous imaginant les pires scénarios, que ça nous amène directement à faire de l’anxiété et nous prive de notre moment présent.

Rien ne sert de nous rendre jusqu’en Mongolie pour fuir nos problèmes; Ils nous retrouveront puisque nous leurs permettons de vivre dans notre tête.

Au risque de vous bouleverser, la majorité de nos problèmes (j’ai bien écris la majorité), représente un endroit où nous avons glissé dans l’inconscience, incapables de vivre dans la totalité de notre être. À cet endroit, nous nous sommes divisés en un fragment de nous-même, en un imposteur portant un masque, qui dissimule notre véritable visage. Une fois que nous nous retrouvons égarés, nous ne reconnaissons pas cet environnement étranger que nous avons créé émotionnellement.  Nous étouffons, sans reconnaître qu’au final, nous sommes les propres partisans de nos privations.

Ce que nous pourrions faire pour éviter ces expériences d’égarement à répétition, serait de rester présent à notre présent et se maintenir conscient.  Observer et être vigilant à notre vie. C’est beaucoup plus simple que nous le prétendons.  Et si nous usions de maturité, de responsabilisation ?

 

JUST BE ! 💙💙💙
Et le monde s’ajustera !