Les tâches les plus ardues ne se font pas sous l’effet d’une énergie ou d’un effort soudain
Le monde est fait de grandes et de petites choses qui nous arrivent. Je trouve injuste parfois de les qualifier de grandes ou de petites. Lorsqu’un événement survient dans notre vie, que ce soit la perte de notre travail ou la séparation d’avec quelqu’un qu’on aime vraiment beaucoup, il n’y a plus que cela qui compte. La terre pourrait bien arrêter de tourner qu’on s’en ficherait. On s’en ficherait complètement.
J’essai de réfléchir à ce qui pousse les gens à faire des choses “terribles”… Je suppose que c’est la même raison qui fait que les enfants se bousculent dans la cour de l’école. Si l’on est celui qui bouscule, on ne sera pas celui qui est bousculé…
Si l’on est un monstre, rien ne pourra nous guetter dans l’ombre pour nous sauter dessus… Je suppose que c’est aussi simple que cela. Au final, les gens font donc des choses “terribles” parce qu’ils ont peur.
Nous vivons tous sur le bord d’un précipice. À chaque instant, chaque jour, nous en franchissons le bord. Nous n’avons pas le choix.
Où nous avons du pouvoir par contre c’est que nous pouvons choisir de le faire en hurlant, en nous débattant ou en ouvrant tout simplement nos yeux et nos coeurs à ce qui s’offrent à nous dès que s’amorce la chute.
Vous avez déjà vu dans un dessin animé un personnage qui continue à courir après avoir dépasser le bord d’un précipice ? Il ne tombe pas. Jusqu’au moment fatidique où il regarde en bas. Serait-ce cela le grand secret de la vie ? Ne jamais regarder en bas ? Et si c’était plus que cela ?
À mon humble avis, il ne suffit pas de ne pas regarder. Je crois qu’il ne faut jamais se rendre compte qu’on est en l’air et qu’on ne sait pas voler. Et s’il y avait des milliers de possibilités en nous encore inexplorés ?
JUST BE ! 💙💙💙
ET le monde s’ajustera !